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LA GARE Editions

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25 février 2020

LA DOUANE FRANÇAISE AU COMBAT

SCHNEIDER PROMO COUV

La douane française au combat : de Mandrin à la Libération, de Raphaël Schneider, est le fruit de dix-huit années de recherches dans une multitude de fonds d’archives dispersés entre la douane et les armées, ou aux quatre coins du territoire pour les archives départementales. Ce travail a abouti à un manuscrit de plus de 700 pages, dont la longueur et la densité a refroidi tous les éditeurs sollicités pour sa publication. Qu’à cela ne tienne, Raphaël Schneider s’est tourné vers un vieux briscard retiré dans sa maison familiale corse, après 25 années de bons et loyaux services dans l’édition de transmission de mémoire et de savoir. De cette rencontre est né un ouvrage de 592 pages, taillé au cœur du manuscrit initial, typographié dans les règles de l’art et habillé de sa couverture.

L’œuvre tient autant de l’auto-édition que du monument commémoratif. Projet porté à bout de bras dans le dialogue solitaire avec les documents d’époque. Mais aussi hommage rendu à l’engagement des gabelous dans les conflits des temps modernes, à travers ce que l’on pourrait appeler « les deux corps de la douane », le fonctionnaire et le militaire, l’un prenant le pas sur l’autre au gré des oscillations entre guerre et paix. Dans son ouvrage, Raphaël Schneider ravive la mémoire du deuxième corps, le « corps glorieux », symbolisé par le drapeau des bataillons de douane, décoré de la croix de guerre 14-18, d’une palme et de deux étoiles de vermeil.

Ce corps prend naissance avec la création de la Ferme Générale, souffre des affres de la Révolution, et se remembre avec l’Empire qui lui donne un statut et une stature dont les grandes lignes ont été conservées jusqu’à nos jours, survivant aux changements de régimes et à toutes les alternances politiques.

Le monument est taillé. Le publier revient sinon à l’ériger en place publique, du moins permettre qu’il entre, comme bien commun, dans les bibliothèques, et comme exemple dans les foyers.

Un ouvrage hors librairie, disponible fin mars 2020,
à commander à l'auteur lui-même : BULLETIN_DE_RESERVATION

Raphaël Schneider,
La douane française au combat : de Mandrin à la Libération,
Ghisonaccia : La Gare, 2020.
ISBN978-2-918979-02-9
Format 160 x 240 x 42 mm,
592 pages,
27,00 €.

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15 juillet 2019

Alvaro Martino : L’Indien d'El Alamein à Sallaumines

COUV L'INDIEN

Préface

« Notre héritage n’est précédé d’aucun testament »
René Char, Feuillets d’Hypnos, 1943-1944

En tête de son texte, Alvaro brandit, comme une bannière déployée en tête de cortège, une citation de Françoise Dolto. J’y relève deux expressions qui, finalement n’en font qu’une : « son histoire … le construit ».

Chacun des termes associe, comme dans une équation mathématique, des constantes (histoire, construire), et des variables (sonje). Sous ces variables, vous et moi, les miens et les vôtres, tant cette construction par l’histoire est universelle et vaut aussi bien pour les individus que pour les collectifs dans lesquels ils se rassemblent : des couples, des fratries, des familles et des peuples.

Comme l’a si bien résumé Michel de Certeau dans le titre d’un de ses nombreux ouvrages, Histoire et psychanalyse entre science et fiction, il y a deux manières d’envisager cette construction, selon que l’on prenne le point de vue de l’historien tournée vers la description du cadre temporel dans lequel se déroulent les vies et les faits qui les déterminent, ou selon que l’on se place dans la perspective du psychanalyste tournée vers la compréhension de l’histoire, singulière et personnelle, de la formation d’une individualité, d’une « machine désirante ».

Dans son Patriarche, Alvaro prend une position intermédiaire. L’Histoire n’est pas livrée comme la construction achevée d’un thésard à la veille de la soutenance de ses travaux. Elle n’est pas non plus servie comme la conclusion d’un rapport psychologique rédigé à la demande d’un quelconque tribunal. Alvaro rapporte et partage des notations confiées à ses carnets, comme d’autres délivrent leurs pensées vagabondes sur le divan de leur psychanalyste. À chacun sa cure, selon ses désirs et selon ses moyens. 

Mais que l’on ne s’y trompe pas ! Ce n’est pas sur de tels carnets que l’on se ment à soi-même, tant ce qui s’y écrit est porteur de points d’interrogations. Le rapprochement avec la psychanalyse ne vaut qu’à travers la sincérité du discours et la grande liberté avec laquelle il se déploie. Il se déroule comme la vie elle-même, au gré des circonstances toujours changeantes, au gré du surgissement imprévisible des idées et des questions.

En toute spontanéité, ces carnets ont engendré une littérature de fragments. Une telle littérature autorise ce qui, dans la construction d’un roman, passerait ici pour une redite ou là pour un coq-à-l’âne. En cela, le livre qui en découle se déroule comme la vie elle-même, sans plan préétabli, avec son lot de hasard et de mystères, délivrant un flux continu où se succèdent et se mélangent des choses aussi bien accidentelles qu’essentielles.

De ce point de vue, ce qui est essentiel, ce sont les carnets eux-mêmes. Le livre n’est qu’un de leurs accidents. Le plus heureux, sans doute, puisqu’il vise leur partage et cherche à le permettre.

Que ce qui a été écrit avec autant de sincérité et d’humilité soit lu avec la même sincérité et la même humilité. Alors sera partagée la fierté d’être dans une lignée qui pourrait se donner un blason où, d’un morceau de charbon, jaillit un éclair.

Xavier Casanova

15 mai 2019

Dominique Piferini : comme une pluie de diamants sur Neptune

DIAMANTS COUV

Après Le portrait blanc (2014), La photo couleur sépia (2015), La vie en négatif (2016), et L’intemporelle (2017), voici donc Comme une pluie de diamants sur Neptune (2019).

De livre en livre, l’auteur a tissé son œuvre, autour d’une vie sentimentale aussi exigeante et aussi peu tranquille que ses engagements militants. Avec sa « pluie de diamants », Dominique Piferini crée et met en scène le personnage de Lucia et l’engage dans une fiction qui, après L’intemporelle, aurait pu s’intituler La virtuelle. Qu’est donc l’amour devenu au temps du web 2 et de la 4G ?

Lucia n’est plus de première jeunesse, et son dernier amant s’est éclipsé sans dire un mot, la laissant seule et sans réponse, face à l’avalanche de questions qu’une telle rupture suscite. N’aurait-elle été qu’un « passe-temps » ? La morosité s’installe. Par dépit, elle se plonge dans la misère amoureuse des autres, par site de rencontre interposé. Rien de plus qu’une distraction, un jeu dans lequel elle entre sous le nom de « Psyché », avec un détachement de naturaliste observant un insectarium. Elle cueille des spécimens, drôles ou affligeants. Elle surfe sur les profils, en enchaînant des gestes automatiques sans influence sur les pensées qui agitent son for intérieur. Elle a la tête ailleurs. Elle fait le point sur son âge et sur ses exigences amoureuses. Un message va interrompre sa méditation, qui dit simplement « C’est beau ce que vous écrivez. » C’est assez insolite pour qu’elle réponde et entre ainsi dans une toute autre manière de poursuivre ce qui, au départ, n’était, pour elle et à son tour, qu’un « passe-temps ». Le roman, lui-même, s’en trouve affecté, prenant alors un tour de roman épistolaire rapportant verbatimles billets de plus en plus denses que s’échangent les êtres qui se découvrent. La narratrice initiale se fait plus discrète. Pour l’essentiel, les personnages écrivent eux-mêmes, et l’un à l’autre, le roman de leur rencontre. Il y aura plusieurs aventures, avec un crescendo marqué par une sorte de fondu enchaîné où, d’un tête à tête à l’autre, le récit prosaïque prend un tour et un ton de plus en plus lyrique. C’est le moins que l’on pouvait attendre de l’écriture de Dominique Piferini, toujours aussi incisive, ardente et passionnée.

[] Xavier Casanova

Dominique Piferini, 
Comme une pluie de diamants sur Neptune,
Ghisonaccia : La Gare, 2019. 
(Préface de René Pichon-Costantini).
Broché, format 110x180, 96 pages, prix 9,00 €. 
ISBN 978-2-918979-01-2

28 août 2011

Lectothèque

8 mai 2011

Passer commande

BAT_COUV_PLAT_1
Alexandre Ducommun
FRAGMENTS PHILOPHORIQUES

A L’USAGE DES SURVIVANTS
PETIT PRECIS D’HUMANITES RESIDUELLES
broché, 160 pages, format poche
12,00 €


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19 août 2010

Un attentat textuel contre les formes littéraires établies

BAT_COUV_PLAT_1FRAGMENTS PHILOPHORIQUES
À L’USAGE DES SURVIVANTS

Petit précis d'humanités résiduelles
Par Alexandre Ducommun
Avec une préface d’Okuba Kentaro

« Je n'ai pas l'ambition de ressusciter la littérature,
mais simplement de pointer sa fin inexorable. »

Dans la ligne rare des romans à idées, Alexandre Ducommun résiste, la plume à la main, à toutes les manières ordinaires d'entrer en écriture, observant avec une ironie de plus en plus érudite sa propre quête du récit. Ça donne un texte alternant la narration littéraire d'une errance infinie, et la déconstruction philosophique de la raison même du récit…

Juillet 2010 / Broché, format poche 110 x 108, 160 pages, 12,00 €
ISBN 978-2-918979-00-5 

19 août 2010

En poésie : la Corse à la fin des Trente Glorieuses

UN_SEL_COUV_UNE

UN SEL D’ARGENT
Mimoria arghjintina

Un texte de Norbert Paganelli
Sur des photos de Joseph Nicolaï
Avec une préface de Marie-Jean Vinciguerra
Dans une foliographie de Xavier Casanova

Un livre né d'une promesse
Le poète avait un jour promis à son vieil ami, ancien correspondant local de la presse quotidienne, d'illustrer à sa manière une sélection d'images extraite de ses archives de journaliste localier.
Ce sont des instantanés cueillis souvent à la volée, dans un passé à la fois très proche et déjà si lointain, avec toute la spontanéité d'un autodidacte absolu photographiant son monde comme on le regarde vivre quand on y vit soi-même. Sans fards. Sans filtres.

Décembre 2009 / Broché, format 110 x 190, 160 pages, 14,00 €
Une coédition LA GARE et A Fior di Carta
ISBN 978-2-916585-48-2 

 

28 janvier 2010

Norbert Paganelli au Centre Culturel de Sartène

00_PAGA_VISUEL

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